Association de défense des locataires : rôles et objectifs

Association de défense des locataires : rôles et objectifs

Dans plusieurs situations, les locataires peuvent être démunis face aux propriétaires, aux bailleurs, aux administrations ou entreprises qui font pression sur eux. Ils ont besoin de connaitre les informations sur leur droit et leur recours lorsqu’une circonstance problématique se présente. Les autorités ont créé des associations destinées à porter assistance aux locataires en cas de difficultés. Quelles sont les fonctions de ces associations ? Les éléments de réponse. 

La participation aux organismes consultatifs

 

Afin d’évaluer une association chargée de la defense, la notion importante à prendre en compte en premier est sa représentativité. Une association reconnue a une influence plus importante. Une association représentative est autorisée à avoir son siège, soit au niveau de la nation, au sein d’une instance consultative telle que la CNC ou commission nationale de la concertation, ou au niveau départemental, au sein de la CDC.  

Dans tous les cas, ce type d’association assure un rôle de protection et de defense d’intérêts des locataires. L’association défend les droits des locataires sur plusieurs sujets tels que le règlement des litiges à l’amiable, négociation des loyers, le perfectionnement des relations locataire -propriétaire…

Ces organismes assurent que les conditions régissant la location et le bail s’appliquent au locataire et proprietaire . Ils sont tenus de faire évoluer les pratiques en respectant l’équité et la transparence. 

L’adil est une association agrée, composé par des agents expérimentés et diplômés. L’adil propose des informations et des conseils gratuits pour les particuliers.  

 

La signature des accords de location

 

Représenter plusieurs personnes augmente la force de négociation. C’est pourquoi la confederation chargée de défendre les droits des locataires pouvait représenter une ou plusieurs personnes aux tables de négociation pour négocier les sujets autour de la location. Tel est le cas des organismes qui siègent dans la commission nationale de concertation, qui représentent le locataire d’un logement et négocient avec les organismes de bailleurs. 

Les thématiques visées par ses accords varient, mais touchent le milieu de la location. L’accord peut être une majoration des loyers ou des frais d’entretien du logement, un traitement des dépenses récupérables…

Pour un logement hlm ou habitation à loyer modéré, la durée du bail est indéterminé. Les locataires de ces logements à loyer modéré (hlm) peuvent effectuer une élection pour désigner leur représentant.   

Ces sujets semblent anecdotiques, toutefois, ils peuvent être la source de désaccords entre les propriétaires et les locataire. L’échéance, la réalisation des travaux ou la régularisation peuvent entrainer des disputes. D’où l’importance de la signature d’un contrat pour indiquer les différentes conditions liées à la location d’un logement. 

 

Objectif de la confederation : la négociation avant le recours à la justice

 

Dans tous les cas, la meilleure option est de régler les litiges à l’amiable. Les organismes visent à éviter le recours à la justice, et engager des procédures amiables qui impliquent des intermédiaires attentifs aux intérêts et aux droits des parties.  

Les sujets du débat entre les représentants se focalisent sur le maintien ou l’optimisation des conditions de location et de vie des personnes qui habitent dans le logement concerné. 

Le représentant d’une association doit avoir une bonne connaissance du monde juridique. À défaut, il doit avoir au moins une expertise en termes de location. C’est ainsi qu’il pourra assurer parfaitement son rôle. 

Ces associations sont véritablement des aides pour les locataires vulnérables.